Logo

Les QuĂ©bĂ©cois aux États-Unis en 9 chiffres

Chocolat, poutine et CĂ©line!

Par
Pierre Duchesneau
Publicité

Entre 700 000 et 800 000

C’est le nombre de snowbirds (ou «touristes hivernants», comme disent les puristes de la langue) qui traversent la frontiĂšre amĂ©ricaine chaque annĂ©e Ă  destination de la Floride — le «Sunshine State» — en vue de fuir ce schizophrĂ©nico-dĂ©plaisant hiver quĂ©bĂ©cois. Depuis quelques annĂ©es, l’Association canadienne des «snowbirds», un organisme sans but lucratif, fait d’ailleurs pression auprĂšs des gouvernements amĂ©ricain et canadien pour faire passer de six Ă  huit mois la pĂ©riode maximale allouĂ©e de sĂ©jour. Mais entre un mur Ă  construire et un tan couleur Velveeta Ă  entretenir, Trump a sĂ»rement bien d’autres «chattes» Ă  fouetter


Publicité

***

14 ans

Mine de rien, voilĂ  le temps Ă©coulĂ© depuis que CĂ©line Dion a foulĂ© pour la premiĂšre fois les planches du Colosseum au Caesars Palace, Ă  Las Vegas, Ă  l’occasion de sa sĂ©rie de spectacles. Pour l’instant, il est prĂ©vu qu’elle y reste jusqu’en 2019. La «p’tite fille de Charlemagne» gouverneure de sa deuxiĂšme maison, le Nevada, d’ici quelques annĂ©es? «TAKE A KAYAK» PIS TASSEZ-VOUS DE D’LÀ: TOUTE SE PEUT !!!!!!!!!

***

10 $ US

Publicité

Prix de la poutine (vendue sous le sexy nom de «Gravy Frites») que sert le restaurant The Greenhouse Tavern, Ă  Cleveland, en Ohio — lequel prĂ©pare aussi une version «No Name Frites» avec bacon, Ɠufs frits et moutarde Ă  l’ancienne (mioum!). L’établissement n’est qu’un des trĂšs nombreux restaurants amĂ©ricains Ă  s’approprier depuis peu le plat national des QuĂ©bĂ©cois, qui est «goĂ»teux, amusant et salissant», rapporte Burger Business (notre genre de site d’information).

***

80 %

Publicité

Proportion du chocolat produit au QuĂ©bec qui prend le chemin des États-Unis, ce qui en fait le produit agroalimentaire le plus exportĂ© de la Belle Province aprĂšs le porc. L’explication? En raison du taux de change et du prix du sucre (qui est plus bas ici qu’au sud de la frontiĂšre), Barry Callebaut, une multinationale suisse, est installĂ©e depuis plus de 20 ans à
 Saint-Hyacinthe, ce qui en fait la plus grosse usine de production de chocolat de toute l’AmĂ©rique du Nord (YEAH!). Les QuĂ©bĂ©cois: fiers de contribuer Ă  la dent sucrĂ©e — et vraisemblablement cariĂ©e — de ce bon vieil oncle Sam!

***

6

Publicité

Nombre de fois oĂč CĂ©line Dion (oui, encore elle
 parce que t’sais, quand mĂȘme, «c’est CĂ©liiiiiiiiiine!») a chantĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie des Oscars, sa prestation la plus mĂ©morable Ă©tant certainement celle oĂč elle a interprĂ©tĂ© poing sur le cƓur la chanson My Heart Will Go On (tirĂ©e du film Titanic), en 1998. En gros, on a calculĂ© que c’était 6 fois de plus que la chanteuse Ima.

***     1   Toujours dans le registre « Oscars » : un seul film quĂ©bĂ©cois a remportĂ© Ă  ce jour la prĂ©cieuse statuette dans la catĂ©gorie du meilleur film en langue Ă©trangĂšre, soit Les invasions barbares, de Denys Arcand, en 2004. À moins d’avoir vĂ©cu sous une grosse roche ces derniĂšres annĂ©es, vous savez que d’autres films de rĂ©alisateurs « fleurdelisĂ©s » se sont rendus jusqu’à la sĂ©lection officielle, dont Incendies (Denis Villeneuve), Monsieur Lazhar (Philippe Falardeau) et Rebelle (Kim Nguyen). Bizarrement, L’odyssĂ©e d’Alice Tremblay, signĂ© Denise Filiatrault, n’a jamais franchi cette Ă©tape (la vie pareil, hein ?).  ***
*** 1 Toujours dans le registre « Oscars » : un seul film quĂ©bĂ©cois a remportĂ© Ă  ce jour la prĂ©cieuse statuette dans la catĂ©gorie du meilleur film en langue Ă©trangĂšre, soit Les invasions barbares, de Denys Arcand, en 2004. À moins d’avoir vĂ©cu sous une grosse roche ces derniĂšres annĂ©es, vous savez que d’autres films de rĂ©alisateurs « fleurdelisĂ©s » se sont rendus jusqu’à la sĂ©lection officielle, dont Incendies (Denis Villeneuve), Monsieur Lazhar (Philippe Falardeau) et Rebelle (Kim Nguyen). Bizarrement, L’odyssĂ©e d’Alice Tremblay, signĂ© Denise Filiatrault, n’a jamais franchi cette Ă©tape (la vie pareil, hein ?). ***
1914   AnnĂ©e oĂč a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© sur grand Ă©cran Pour gagner sa vie (en anglais: Making a Living), un film qui a lancĂ© la carriĂšre d’un certain Charlie Chaplin
 mais, surtout, une Ɠuvre produite par Mack Sennett, un p’tit gars de Richmond, au QuĂ©bec! De son vrai nom Michael Sinnott (1880-1960), celui qui fut Ă©galement acteur est Ă  ce jour considĂ©rĂ© comme l’un des rĂ©alisateurs les plus importants du cinĂ©ma muet amĂ©ricain et Ă©tait appelĂ© de son vivant «the King of Comedy». Respect.
1914 AnnĂ©e oĂč a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© sur grand Ă©cran Pour gagner sa vie (en anglais: Making a Living), un film qui a lancĂ© la carriĂšre d’un certain Charlie Chaplin
 mais, surtout, une Ɠuvre produite par Mack Sennett, un p’tit gars de Richmond, au QuĂ©bec! De son vrai nom Michael Sinnott (1880-1960), celui qui fut Ă©galement acteur est Ă  ce jour considĂ©rĂ© comme l’un des rĂ©alisateurs les plus importants du cinĂ©ma muet amĂ©ricain et Ă©tait appelĂ© de son vivant «the King of Comedy». Respect.

***

Au moins 1

Publicité

Nombre de QuĂ©bĂ©cois qui travaillent pour Facebook, plus puissante entreprise mĂ©diatique au monde, et dont le siĂšge social a pignon sur rue dans la Silicon Valley, en Californie. C’est un chasseur de tĂȘtes Ă  l’emploi du rĂ©seau social qui a recrutĂ© Émilie Lessard, une programmeuse informatique de Loretteville, via LinkedIn (!). Celle qui a d’abord dĂ©clinĂ© l’offre a finalement fait le grand saut l’an dernier avec conjoint et enfant, triplant ainsi son salaire annuel
 dans un endroit oĂč, nĂ©anmoins, «un petit bungalow des annĂ©es 70 pas rĂ©novĂ© coĂ»te un million et demi de dollars», a-t-elle expliquĂ© en entrevue Ă  Radio-Canada. On like son cran.

Publicité

En bonus, on vous donne Ă©galement le secret pour voyager gratuitement vers le Sud, c’est par ICI!

Pour lire la suite du magazine SpĂ©cial AmĂ©ricains, c’est par ICI!